BENIN / Massacre of the PENDJARI NATIONAL Park – Wildlife: the last Eden threatened

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Courrier des Afriques

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Here is an automatic online translation of this French article.. Original French is below the translation. Photos can be seen at the link. 
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The Pendjari National Park is one of the jewels of Africa, containing the largest population of elephants in West Africa as well as endangered species such as the elephant, Buffalo, lion, Cheetah, African wild dog, Hyena, and thousands of antelopes (hartebeest, roan antelope, hartebeest, Waterbuck of Buffon, Waterbuck, Waterbuck, Waterbuck of reeds,… etc) it can be thus concluded that the Park Pendjari is one of the last sanctuaries of wildlife in West Africa.
 
While notorious traffickers of ivories and poachers have been arrested and sentenced in 2014, against all odds, the Pendjari National Park monitoring seems to have been suspended at the beginning of the year.
 
An arrest has just been completed outside the Park this Friday the 13th, which has brought misfortune to two smugglers of wildlife among many others. This operation was conducted by the forces of order and the foresters with the support of the Prosecutor of the Republic, and was made possible through the AALF-B project developed by the NGO Nature tropical and the EAGLE network. In total, 157 trophies and remains of animals were seized during the operation: skins, horns, bones of elephants, carcasses of crocodiles, pythons, several species of antelope (bushbuck, Duiker) and carnivores (Genet and a head that would be that of a young lion), PATAS, chameleons, etc. A good monitoring within the Park could, perhaps, prevent this but the situation seems out of control, which arranges the poachers and accomplices.
 
The reasons are among others the political pressure orchestrated by poachers and wildlife traffickers and their accomplices. The city halls of Tanguiéta and Materi did not hesitate to suspend by the municipal order of December 29, 2014, the activities of the Associations village management Reserves of fauna (AVIGREF), which ensured the surveillance in collaboration with the park managers. However, the alternative solutions put in place seem not effective and poaching is booming. The presence of military personnel untrained in the Park and their lack of experience in the field are even a danger if their management is not well organized.
 
Guide Adamou Akpana visits ecotourism Park Pendjari for more than twenty years explains that the Park is more threatened than ever. “From many Antelope carcasses litter the floor and elephants were also killed in the Park. Poaching and trafficking are spreading gradually.
 
Nearly 3,000 elephants, 20,000 antelopes and more than 200 big cats are now at the mercy of poachers and seriously threatened. While financial support for the management and protection of the Park are important (European Union, German cooperation, IUCN), they are clearly not deployed on the ground effectively.
 
Today, the massacre began and continues daily even in the busiest areas. Tourists are outraged at the remains of animals, and feel a sense of insecurity facing the movement of poachers armed on the tours. Visions of animal carcasses and the implications of shot are indeed not good cleaning with eco-tourism and therefore the entire image of Benin which is likely to take a shot.
 
Luc Mathot, Director and founder of the NGO Conservation Justice explains: “I had the chance to visit two times National Park Pendjari in 2014. It is a beautiful place and wildlife is still abundant to the point that it is one of the last edens of West Africa. Imagine that thousands of elephants, antelope and big cats could be slaughtered quickly is absurd, especially since there is no capacity problems or means but just a lack of will. It seems in fact that complicity exist with poachers and some authorities have advantage left the park without any supervision. This unfortunately is the key factor in the success of conservation projects, and donors such as NGOs are not great thing if this problem is not resolved.
Antony S. DSA Newton1, Director of NGO, Member of IUCN tropical Nature: “the spectacle of massacres of wild animals to which we are witnessing in the Pendjari National Park these last time is just unimaginable.» Is it revenge? And against whom? How to design that an important resource is left without supervision by authorities and for how long? And that poachers continue to slaughter animals in the heart and in the tourist area of the park so easily? I believe that there is urgent need for action on the part of the superior courts which we support so that due diligence is done”.
 
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Only Beninese authorities could bring peace by considering and using all partners for effective protection of this universal heritage. Recall that the collaboration with the AVIGREF system got the price Ecuador 2014 awarded by UNDP. Delete this system is a serious risk and alternatives have in any case not yet shown results.
 
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BENIN / PARC NATIONAL DE LA PENDJARI – Massacre de la faune : le dernier Éden menacé
Courrier des Afriques
Mars 18, 2015
 
Le Parc National de la Pendjari est un des joyaux d’Afrique, renfermant la plus grande population d’éléphants d’Afrique de l’Ouest ainsi que des espèces menacées telles que l’éléphant, le buffle, le lion, le guépard, le lycaon, l’hyène, et des milliers d’antilopes (damalisques, hippotrague, bubale, cobes de Buffon, cobes Defassa , cobes des roseaux,…etc) on peut ainsi conclure que le Parc de la Pendjari est en un des tous derniers sanctuaires de la faune sauvage en Afrique de l’Ouest.
Ivoire 1
Alors que des braconniers et trafiquants notoires d’ivoires avaient pu être arrêtés et condamnés en 2014, contre toute attente, la surveillance du Parc National de Pendjari semble avoir été suspendue en ce début d’année.
Une arrestation vient d’être réalisée en dehors du parc ce vendredi 13, qui a porté malheur à deux trafiquants de faune parmi de nombreux autres. Cette opération a été réalisée par les forces de l’ordre et les forestiers avec l’appui du Procureur de la République, et a été  rendue possible grâce au projet AALF-B développé par le réseau EAGLE et l’ONG Nature Tropicale. Au total, 157 trophées et dépouilles d’animaux ont été saisis lors de cette opération : peaux, cornes, os d’éléphants, carcasses de crocodiles, de pythons, de plusieurs espèces d’antilopes (guib harnaché, céphalophe) et de carnivores (genette et une tête qui serait celle d’un jeune lion), de patas, de caméléons, etc. Une bonne surveillance au sein même du parc aurait peut-être pu empêcher cela mais la situation semble hors contrôle, ce qui arrange les braconniers et complices.
Ivoire 2
 
Les raisons en sont entre autres les pressions politiques orchestrées par les braconniers et trafiquants de faune et leurs complices.  Les mairies de Tanguiéta et Matéri n’ont pas hésité à suspendre par l’Arrêté Communal du 29 Décembre 2014, les activités des  Associations Villageoises de Gestion des Réserves de Faune (AVIGREF), qui assurait la surveillance en collaboration avec les gestionnaires du Parc. Or, les solutions alternatives mises en place ne semblent pas efficaces et le braconnage est en plein essor. La présence de militaires non formés dans le parc et leur manque d’expérience en la matière constituent même un risque si leur gestion n’est pas bien organisée.
 
Le guide Adamou Akpana organisant des visites écotouristiques du Parc de la Pendjari depuis plus de vingt ans explique que le parc est plus menacé que jamais. « De nombreuses carcasses d’antilopes jonchent le sol et des éléphants ont également été tués dans le Parc. Le braconnage et le trafic se généralisent progressivement ».
 
Près de 3.000 éléphants, 20.000 antilopes et plus de 200 grands félins sont maintenant à la merci des braconniers et sérieusement menacés. Alors que les appuis financiers pour la gestion et protection du parc sont importants (Union Européenne, coopération allemande, UICN), ils ne sont manifestement pas déployés sur le terrain efficacement.
 
A ce jour, le massacre a commencé et se poursuit quotidiennement y compris dans les zones les plus fréquentées. Les touristes sont indignés devant les dépouilles d’animaux, et ressentent un sentiment d’insécurité face à la circulation de braconniers armés sur les circuits touristiques. Les visions de carcasses d’animaux et les retentissements de coup de feu ne font en effet pas bon ménage avec l’écotourisme et c’est ainsi toute l’image du Bénin qui risque d’en prendre un coup.
 
Luc Mathot, directeur-fondateur de l’ONG Conservation Justice explique : « J’ai eu la chance de visiter deux fois le Parc National de la Pendjari en 2014. C’est un endroit magnifique et la faune y abonde encore au point que c’est un des derniers édens d’Afrique de l’Ouest. Imaginer que des milliers d’éléphants, d’antilopes et de grands félins pourraient y être abattus rapidement est aberrant, surtout qu’il n’y a pas de problèmes de capacité ou de moyens mais juste un manque de volonté ». Il semble en effet que des complicités existent avec les braconniers et que certaines autorités ont avantage a laissé le parc sans aucune surveillance. C’est malheureusement le facteur clé dans la réussite des projets de conservation, et les bailleurs comme les ONG ne peuvent pas grand chose si ce problème n’est pas réglé.
Joséa S. Dossou Bodjrènou, Directeur de Nature Tropicale ONG, Membre de l’UICN : « Le spectacle de massacres d’animaux sauvages auquel nous assistons dans la Parc National de la Pendjari ces derniers temps est juste inimaginable. Est-ce une vengeance ? Et contre qui ? Comment concevoir qu’une ressource si importante soit laissée sans surveillance par des autorités et pour combien de temps ? Et que des braconniers continuent d’abattre si facilement des animaux au cœur et dans la zone touristique du Parc ? Je crois qu’il y a urgence d’actions de la part des instances supérieures que nous soutenons afin que diligence soit faite ».
 
Seules les hautes autorités béninoises pourraient ramener la quiétude en considérant et utilisant tous les partenaires pour une protection efficace de ce patrimoine universel. Rappelons que le système de collaboration avec les AVIGREF a obtenu le Prix Équateur 2014 décerné par le PNUD. Supprimer ce système est un risque sérieux et les alternatives n’ont en tout cas pas encore montré de résultats.