Sixty-Five Percent of Animals Have Disappeared from Garamba (Democratic Republic of Congo)

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Radio Okapi

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Rough Translation by Microsoft is below. Original article in French is below that. 

The Park of Garamba (Eastern Province) has lost about 65 percent of animal species, protected over the past three decades. The Congolese Institute for the Conservation of Nature (ICCN) revealed these figures last weekend. According to ICCN, the rhino has virtually disappeared, while giraffes, buffalo, and elephant populations have declined sharply.

The curator of the Park of Garamba, Christian Amboya, indicated that there are no rhinoceros, versus more than five hundred that existed in 1976. The same situation prevails for the elephants; today there are one thousand eight hundred versus the twenty-five thousand who lived in the park. The number of giraffes is twenty-two, (originally three hundred and seventy) and there are currently four thousand buffalo, down from sixty thousand at the end of the 1970s. If poachers are decimating the elephants because of their ivory, rhino horn powder is falsely deemed to be an aphrodisiac.

Faced with this situation, Christian Amboya launched a cry: “We have asked the local population to provide appropriate protection of this site, denounce the poachers, and educate other members of the community to combat poaching.” For their part, traditional chiefs and civil society from Dungu committed themselves to supporting the fight against poaching in Garamba Park.
The Abbot Benoît Kinalegu, Director of the diocesan Commission of Justice and Peace of Dungu-Doruma explained the approach of local leaders, who are determined to combat poaching in this country: “We will first educate communities in the protection of listed species of our fauna and flora and denounce all kinds of movements around our park including the cross-border poaching, professional poaching.”

The Catholic prelate also condemned the presence of foreign poachers in GarambaPark, where they recently shot twenty-two elephants via their helicopters. To better protect these animals, the Abbot Benoit Kinalegu proposed the creation of a professional organization of anti-poaching, which will work in collaboration with the staff of Garamba Park.

Article at the following link:
http://radiookapi.net/environnement/2014/03/17/province-orientale-65-des-animaux-proteges-ont-disparu-du-parc-de-la-garamba/#.U44X63bbio0
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Province Orientale: 65% des animaux protégés ont disparu du parc de la Garamba

mars 17, 2014, | Denière mise à jour le 17 mars, 2014 à 1:50 | sous Environnement, Province Orientale. Mots clés: buffles, éléphants, parc de la Garamba, rhinocéros

Buffles et éléphant dans le parc des Virunga, Nord-Kivu, 2004.
Le parc de la Garamba (Province Orientale) a perdu environ 65% de ses espèces animales protégées au cours de ces trois dernières décennies. L’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) a révélé ces chiffres le week-end dernier. Selon cet organe, le rhinocéros a quasiment disparu alors que la population de girafes, buffles et éléphants a fortement diminué.
Le conservateur du parc de la Garamba, Christian Amboya, a indiqué qu’il n’y a aucun rhinocéros contre plus de cinq cents en 1976. Même situation pour les éléphants dont on ne retrouve plus que mille huit cents têtes sur les vingt-cinq mille qui habitaient le parc. Le nombre de girafes est passé de 370 à 22 et il y a actuellement 4 000 têtes de buffles qui étaient chiffrés à 60 000 à la fin des années 70. Si les braconniers déciment les éléphants à cause de son ivoire, la poudre de la corne du rhinocéros est faussement réputée être un aphrodisiaque.

Face à cette situation, Christian Amboya a lancé un cri:

«Nous demandons à la population locale de s’approprier la protection de ce site, dénoncer les braconniers et sensibiliser d’autres membres des communautés pour combattre le braconnage comme font certains chasseurs».

De leur côté, des chefs coutumiers et la société civile de Dungu se sont engagés à soutenir la lutte contre le braconnage dans le parc de la Garamba.

L’abbé Benoît Kinalegu, directeur de la commission diocésaine justice et paix de Dungu-Doruma a expliqué la démarche des chefs locaux, décidés à combattre le braconnage dans cette contrée:

«Nous allons premièrement sensibiliser les communautés à la protection des espèces protégées de notre faune et flore et dénoncer toutes sortes de mouvements autour de notre parc notamment le braconnage transfrontalier, le braconnage professionnel».

Le prélat catholique a également dénoncé la présence des braconniers étrangers dans le parc de la Garamba. Ils ont récemment abattu 22 éléphants via leurs hélicos dans le parc de la Garamba.

Pour mieux protéger les animaux, l’abbé Benoit Kinalegu a proposé la création d’une organisation professionnelle de lutte contre le braconnage qui devra travailler en collaboration avec le personnel du parc de la Garamba.